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Le début de la fin (ou comment A little market nous a mis à la porte)

La nouvelle est tombée comme un couperet.

J’ai d’abord vu des cris et des larmes sur Facebook. Puis j’ai vu le forum de la fabrique des fées. Et enfin, LE mail.

Un mail. Un mail qui nous informe que la plateforme ferme définitivement et qu’il nous reste moins de deux mois pour digérer et ramasser nos affaires avant de trouver porte close.

Genre rupture unilatérale. Je me suis fait larguée par mail. La loose.

Matériellement, je ne digère pas que le temps investi sur cette plateforme et le sacrifice familial qui en a découlé se terminent dans une mare de boue.

Je n’accepte pas l’idée qu’on nous informe que c’est fini et que c’est comme ça. Je ne tolére pas qu’on vienne annoncer que notre échappatoire est déjà prévue : etsy !

Etsy qui a racheté ALM il y a un moment. Etsy qui a fait semblant d’investir et qui nous egrenait des informations rassurantes au fil des mois. Etsy qui a délibérément coulé ALM pour absorber ses créateurs. Etsy qui aujourd’hui fait le job du cannot de sauvetage après avoir coulé le porte avion.

Etsy ?  JAMAIS !

J’ai essayé il y a longtemps. Cela ne m’as pas réussi. J’y ai perdu beaucoup de temps. Et beaucoup d’argent. Je ne remettrai pas le couvert. J’ai encore des principes et je ne céderai pas aux sirènes.

Je ne sais pas comment je vais rebondir ni je rebondirai en fait. Je sais qu’il me reste Amazon Handmade que je vais continuer de développer un peu plus. Je sais aussi que les fidèles clientes me trouveront toujours sur Facebook et Twitter.

Et ce blog. Ce blog qui prendra une dimension peut être plus commerciale dans les mois à venir.

Carpe Diem

ALM m’a tueR. Je renaitrais.

 

PS : du coup, LIQUIDATION sur la boutique, les frais de port sont offerts avec le code BONHEUR ! 

Joyeux 40 ans ! [idées cadeaux – boîte à surprises]

Mon emploi du temps actuel et la logistique familiale m’empêchent de me rendre à l’anniversaire de mon Amie. Elle fête ses 40 ans.

Il est évident que nous nous verrons à une autre date pour célébrer notre amitié et trinquer. Mais pour l’heure, j’ai demandé à l’organisatrice de lui transmettre mon colis à son attention.

J’y ai glissé des notes de mon humour légendaire et quelques cadeaux symboliques pour celle qui a passé une année difficile au rythme d’une séparation compliquée…

Ce porte clé vient de la boutique MilaWithYou. Je trouvais qu’il contribuait parfaitement à lui rappeler que la vie peut être merveilleuse si on croit en les licornes et au pouvoir du mojito. Et la créatrice (Mila) est un amour de petite Fée à qui je fais toujours confiance pour le cadeau fête des mères et fêtes des grands mères ! Elle fait des trucs magnifiques personnalisés avec prénom ou photo ! (la photo est prise via le site de Mila, ma photo était trop sombre pour être utilisée)

Les lingettes, vous les connaissez. Ce sont les Big One de ma boutique. Un assortiment plaisir pour se démaquiller en douceur et dans la bonne humeur. j’ai hesité avec le petit format mais celles-ci me plaisaient bien mieux.

Le bracelet de cuir 2 ou 3 tours selon la taille de votre poignet vient de Bois De Soluthé. J’aime le fait qu’il brille. Un détail chic qui peut faire mouche. Sa boutique est une véritable caverne d’Ali Baba, il y a des boucles d’oreilles, des bracelets, des accessoires de décoration et depuis plusieurs mois des bandeaux pour enfants équipés d’implants auditifs. Foncez, si vous ne la connaissez pas, vous ratez quelque chose ! Elle s’appelle Amandine et elle est trop belle (en plus d’avoir le même piercing que moi)

Deux vernis de la marque It Style. Je les ai acheté dans le salon où j’ai fait mes manucures semi-permanentes. C’est un clin d’œil au fait qu’elle m’a avoué un jour envier ma collection. J’ai pris des couleurs classiques.

Craquage chez Nocibé, où j’ai eu ne mal fou à choisir tellement les crèmes étaient jolies et les adjectifs me plaisaient beaucoup. C’est une gamme « humeur » très colorée, et vraiment j’ai hésité à tout embarquer !

Le thé c’est celui au nougat de la Compagnie anglaise des thés. La tasse est un craquage Super U, tout comme la cuillère. Je sais que ce thé va lui faire du bien au corps et au coeur ! C’est un doudou !

Le livre est une pépite achetée grâce aux conseils de Twitter. Le marque page est home made. La dédicace à l’intérieure lui dira tout ce que je ressens aujourd’hui pour elle. J’ai dévoré le livre avant de l’emballer, je n’ai qu’une envie maintenant, m’offrir les autres !

Parce qu’il faut toujours du chocolat. Le chocolat c’est antidépresseur. C’est bon. Vive le chocolat.

Et si on passait aux petits créateurs ?

J’ai toujours pris plaisir à commander chez les petits artisans et les petits créateurs.

Ma mère me disait toujours qu’acheter un manteau au centre commercial c’était payer la nouvelle voiture du patron et acheter un manteau à un artisan c’était lui permettre de payer son loyer et d’habiller ses enfants.

J’ai toujours eu envie de faire quelque chose de bien pour le monde. Pour qu’il tourne plus rond. C’est aussi pour ça que je suis devenue créatrice et qu’on bascule doucement mais sûrement dans le zéro déchets.

Je suis consommatrice. J’aime acheter. J’aime offrir. J’ai toujours des paniers remplis sur les boutiques en ligne.

J’ai eu envie de vous présenter 3 de mes derniers achats.

***MILID : Le crayon breton***

Vous connaissez Milid, c’est plus pour moi qu’une créatrice. C’est une femme que j’apprécie beaucoup et que j’espère rencontrer à ma prochaine visite en Bretagne.

Elle est illustratrice tous supports. Elle personnalise et décore les objets du quotidien à l’envie. Ici on a les coquetiers, les agendas, les mugs et bientôt les bols. J’ai craqué pour ce portrait familial il y a quelques temps. Et oui, c’est nous. Émilie a travaillé à partir de photos. C’est très réussi. Nous on adore !

Je vous invite à lire mon témoignage coup de coeur chez les Fées : clic clic. 

Pour lui confier vos envies vous pouvez l’attraper sur Facebook ou sur son site qui vient d’ouvrir : https://milid.fr/

***MILLE ET UNE BOUGIE***

J’ai craqué sur une bougie parfumée. Elle est si belle que nous n’avons pas eu le courage de l’allumer. Nous la sniffons dans sa bonbonnière. Le parfum est enivrant. J’adore !

Si vous avez de bons yeux vous pourrez voir que j’ai la fibre poétique et que j’ai fait personnaliser la bougie.

La créatrice est gentille et réactive. Pleine de bons conseils et qui saura vous guider. Ses bougies-bijoux feront fureur cet été, shopez la votre avant qu’il n’y en ait plus ! Voici le lien de sa boutique : clic clic

**BREIZHLER : Peau à peau breton**

Ce porte feuille a une histoire particulière. En effet j’ai économisé durement sur chaque petites ventes de la boutique pour me l’offrir. Je me suis fait ce cadeau très très récemment, pour m’encourager à continuer à travailler dur.

Le plus difficile n’a pas été de choisir le modèle ni le motif ou la couleur… Non.  Ça a été d’attendre son arrivée.

J’hésitais beaucoup sur les teintes. J’ai donc demandé conseils. Et la personnalisation a aussi été choisie après avis de la créatrice. Je lui ai fait aveuglément confiance pour écrire mon FairyDesFolies, et j’ai bien fait non ?

J’ai craqué sur cette boutique il y a longtemps, mais ses créations de cuir se méritent. Alors j’ai pris le temps. Qui sait si la prochaine fois ça ne sera pas un joli sac à main ! Vous ne serez pas surpris si je vous montre le modèle …

Voici le lien pour la contacter : clic clic

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Ma boutique personnelle est disponible ici : FairyDesFolies sur A Little Market

 

Vendre sur internet : retour sur mon expérience A Little Market

Boutique FairyDesFolies

Aujourd’hui j’ai décidé de dresser un bilan, sorte de cadeau d’anniversaire pour fêter la première année de la boutique, pour apporter une réponse éventuellement à vos doutes, vos questions et revenir sur mon expérience en Market Place. L’objectif premier de cet article c’est de savoir si vendre sur internet c’est intéressant (facile, faisable, gratifiant et si ça rapporte vraiment de l’argent)

Des débuts mouvementés

La boutique FAIRYDESFOLIES est née sur A Little Market un 28 février grâce à l’appui amical et technique de Youminou une jeune femme pleine de ressources et geekette à ses heures perdues !

Le choix de la plateforme A Little Market est dû uniquement au fait qu’elle y ait ouvert une boutique côté créateur (et aussi côté mercerie) et qu’elle m’ait influencé positivement pour que je puisse me lancer.

C’est l’histoire d’une jeune femme qui coud beaucoup et qui à force de dire « non non, pas de boutique parce que … » ne trouvait plus d’arguments.

C’est l’histoire d’une jeune femme qui s’est laissée convaincre que EVERYTHING IS POSSIBLE.

Alors, concrètement ma première semaine a été catastrophique. Lancer une boutique sur ALM c’est facile, création de compte, paramètres, création des fiches produits, tout est intuitif et ergonomique (ou presque).

Là où ça se complique c’est qu’il faut bien réfléchir avant. A tout.

Je passe volontairement sur ce que vous avez déjà en tête, vous savez ce que vous allez vendre, alors on y va, mettons-le en vente !

Première chose qu’on va vous demander dans votre fiche produit : vos photos.

Un fond neutre, idéalement une photo prise dehors, avec retouches, avec logo/signature si vous le souhaitez. Et en fonction de votre création, une photo sous chaque angle de vue, voire portée si c’est un bijou, vêtement …

Alors dit comme ça, les photos, vous ne voyez pas le souci. Dites vous que moi non plus, je ne l’avais pas vu. Quand j’ai passé plus de 30 minutes à prendre des photos et que j’ai ensuite passé 1h à les retoucher et qu’à la fin j’avais une quinzaine de photos utilisables pour 3 créations, dites vous que ça fait déjà 30 min de travail par création à inclure dans votre prix (j’y reviendrais) en plus d’y penser quand vous ferez vos plannings créations/mises en ligne (j’y reviendrais aussi)

La seconde chose qu’on vous demandera ce sera de classer votre création

Il faudra lui définir une catégorie, un destinataire. Un vêtement ? Oui mais de soirée ? de travail ? pour qui ? Une jupe ? Longue ? Courte ? Un manteau ou une veste ? Cela peut paraitre facile comme ça mais dites vous que votre création ne sera QUE dans la catégorie que vous avez choisi. Si la robe enfant bleue colle parfaitement à un vêtement de cérémonie, elle aurait pu aussi être une robe de tous les jours. Vous pouvez hésiter et tâtonner, mais pas trop longtemps. N’oubliez pas que la première impression qu’auront vos visiteurs ne pourra pas être changée, donc il faut que la première visite donne envie de revenir. Un conseil, ne donnez pas l’adresse, ne communiquez pas sur votre boutique tout de suite, attendez d’être prêt !

La troisième chose qu’on vous demandera ce sera d’entrer des titres et descriptifs.

Alors, là, je vais vous dire, je me suis lamentablement vautrée la première fois. En réalité, je n’avais rien compris pendant les 10 premiers mois. J’avais un titre, un sous titre différent et un descriptif classique, avec même de l’humour, des fois. Et puis un jour je me suis penchée sur le SEO, le fameux référencement naturel de Google, et j’ai compris que si je voulais vendre plus, il me fallait plus de trafic. Et je suis allée chercher mon trafic. Titre et sous titre identique, et un descriptif qui reprend les mots clés de mes titres. J’ai doublé mes visites quotidiennes.

Oubliez les adjectifs subjectifs tels que « joli, beau, ravissant, formidable », personne ne cherche une « jolie robe noire ». Essayez de décrire votre création pour coller au plus près à votre clientèle et ce qu’elle aimerait trouver. « robe noire courte pour soirée, robe longue noire cérémonie, robe noire sexy, robe noire décolleté, robe noire fendue … ». C’est le travail numéro un que de savoir précisément ce que vous vendez. Vous ne vendez pas une jolie robe noire. Vous la trouvez jolie, les autres surement aussi, mais gardez ça pour votre communication. Votre fiche descriptive doit être une sorte de bilan d’entreprise, on va au concret, aux chiffres, on analyse. C’est ce que feront les robots de Google, ils vont fouiller la fiche, voir que des mots clés sont répétés, et les enregistrer comme importants pour ressortir votre fiche à une éventuelle recherche Google sur le produit « robe noire ».

Oui ça prend du temps. Mais en fait sachez que ce temps là, si vous le faites systématiquement à chaque création, ça deviendra une gymnastique intellectuelle et vous irez de plus en plus vite. Si comme moi vous laissez des mois s’écouler, le jour où vous vous déciderez à repartir coller votre nez dans vos fiches vous en aurez pour des heures et pour couronner le tout votre référencement, bien qu’amélioré, repartira de zéro.

La dernière chose qu’il faudra indiquer, c’est le prix.

Je passe volontairement sur les détails de la fiche technique, les caractéristiques de couleurs ou d’évènements, pas besoin d’explications supplémentaires (enfin, je crois…)

Le prix.

Je vais vous dire honnêtement, je n’y avais pas DU TOUT réfléchis. Quand j’ai ouvert ma boutique sur A Little Market c’était pour faciliter les transactions que j’avais déjà en dehors de cette plateforme et  je n’avais pas imaginé que ça marcherait au delà des réseaux sociaux. Je n’avais pas pris la mesure de cette possibilité d’avoir réellement des commandes régulières et des ventes significatives. Je n’avais pas réfléchis à la portée de mon inscription. Du coup, le premier mois, flottement total.

Le premier jour, j’ai mis des prix au hasard, en regardant mes créations, en me disant combien moi je mettrais pour l’acheter.

MAUVAISE ACTION

Je ne suis pas ma cliente idéale (on est rarement sa propre cible) et ma création n’était pas valorisée mais plutôt mise aux enchères par le bas. Bon, je m’en suis rendue compte tout de suite, on est venu me le dire très vite (un avantage de cette plateforme c’est son forum qui permet de s’en prendre plein la tronche d’avoir l’avis de tout le monde des conseils judicieux)

Les jours suivants j’ai mis les prix de mes matières premières, en me disant que je « remboursais » au moins mon tissus.

DEUXIÈME ERREUR

Mes prix étaient bas, ça faisais cheap et on se serait cru sur le Bon Coin. A Little Market se vante d’être une plateforme de créateurs, de créatifs, de fait main, d’originalité et tout ça, oui, ça a un coût. On ne vend pas du Kiabi made in Ouzbekistan.

J’ai sorti mon fichier Excel, et j’ai commencé à rentrer ce que je dépensais pour ma création.

On commence par la matière première, moi c’est le tissu (et le fil, le biais, le thermocollant, bref, tout ce dont j’ai besoin quoi)

Il y a un an, je mettais le prix de ma matière première + 5€. C’était une grosse erreur, encore une, parce que non, il n’y a pas que la matière première, il y a beaucoup de choses que j’ai découvert (bon, rapidement quand même) ensuite.

J’utilise de l’électricité et de l’eau (pour laver et repasser mon tissu).

Je glisse une carte de visite dans un emballage soigné avec une étiquette personnalisée…

Et ça, ça doit rentrer dans mon prix de base, aussi.

Le temps de travail.

C’est le tarif horaire d’une cadre supérieure à responsabilités, d’un dirigeant d’entreprise. Bon, on peut bien sur revoir le tarif un peu à la baisse quand on débute mais pas au SMIC hein, vous avez compris. Et vous travaillez non seulement sur votre machine à coudre (ou fil d’étain) mais aussi sur votre ordinateur. Pensez à chaque minute passée sur votre patron, sur vos cahiers de dessins, dehors pour les photos, à chaque minute à attendre  à la poste, au temps passé sur votre mise en ligne et à votre communication sur les réseaux…

Là, on ajoute tout et on arrive à un certain prix, le prix de revient.

Et c’est pas fini.

A Little Market c’est une plateforme qui prend une première commission sur votre prix de vente, 5% la plus part du temps (50 cts sur les créations de moins de 10€) et une seconde dans le cadre d’un paiement par leur plateforme (carte bleue ou porte monnaie) à hauteur de 5% du montant de la commande (en intégrant les frais de port cette fois ci). Sachez que Paypal prend aussi une commission, autant compter 10% pour l’ensemble des commissions, ça sera plus clair.

On arrive donc à un prix de revient (qui va aux fournisseurs – votre salaire irait à un employé si vous en aviez un, ce n’est pas un gain en tant que tel) + 10% (qui vont dans la poche de la plateforme et des intermédiaires éventuels)

Et là, coup de massue. Parce que t’es pro, ou tu comptes le devenir, et tu décides de pratiquer les prix du marchés, honnêtement, en payant tes charges d’AE et compagnie. Boom. 15%.

Et donc là, ton prix de revient + 10% + 15% c’est le prix sans bénéfice.

Il faut y ajouter la MARGE COMMERCIALE c’est à dire ce que vous allez gagner. Votre bénéfice, à vous de le définir. Certains le définissent en pourcentage (10%, 15%, 20%) pour d’autres c’est directement des euros (1€, 5€, 10€, 20€)  à rajouter au prix que vous avez défini précédemment.

La marge commerciale, c’est ce qui fera de votre entreprise (de votre boutique) une entreprise (ou une boutique) perenne, qui tiendra sur la durée puisque vous aurez les possibilités financières d’utiliser votre bénéfice pour investir dans votre communication, dans votre publicité, dans une nouvelle machine à coudre ou un appareil photo.

La marge commerciale, aussi minime soit elle, est le signe de la bonne santé de votre entreprise : vous gagnez de l’argent !

Pour vous aider pour le calcul du prix il existe une formation (47€) chez Les Pies Bavardes très bien construite qui pourra vous mettre le pied à l’étrier pour être certain de ne rien oublier.

Pour ceux qui veulent aller plus loin, vous pouvez vous attarder dans les bouquins de gestion commerciale ou de marketing. Et bien sur, internet, véritable mine d’or :

Comment fixer son prix de vente – je suis entrepreneur

Aujourd’hui je ne vis pas de mes créations mais j’arrive à investir dans des nouveaux tissus et proposer ainsi de nouvelles créations. Je ne contribue pas au loyer, ni au remplissage de frigo, mais je peux encore coudre et continuer ma passion sans puiser dans le budget familial.

Il y a un an, en me plantant sur mes prix, je « donnais » mes créations sur A Little Market, parce que j’étais de ma poche sur tout, sur mon travail en premier lieu et sur l’image que j’ai donné de FAIRYDESFOLIES. J’ai bien failli foirer mon positionnement, et quand je vois le boulot que c’est, même un an après, pour rester efficace sur le sujet, je regrette mes tâtonnements.

Tiens d’ailleurs je vous parlerais du positionnement dans un avenir proche mais si vous souhaitez l’aborder tout seul sur votre canapé, ce document pourrait vous intéresser :

7 règles pour se positionner efficacement – éplucheur commercial

Tout ça pour dire qu’après plusieurs semaines avec des prix trop bas, j’ai eu du mal à m’imposer sérieusement au milieu de cette plateforme. J’ai eu une chance extraordinaire (C. me dirait que la chance n’existe pas, qu’on est maitre de sa vie et que j’ai provoqué ma chance) de rencontrer une équipe de créatrices formidables. Et c’est au moment de franchir le pas d’une aventure conjointe, d’un groupement solidaire, que je me suis dit :

Gwen, si tu veux en vivre, faut que tu fasses ça bien, sérieusement et que plus rien d’autre ne compte.

Et c’est ce que j’ai fait. J’ai appliqué les conseils qu’on a bien voulu me donner, j’ai changé d’appareil photo, j’ai repassé le tissus qui me servait de fond, j’ai changé de bannière, j’ai changé ma façon de remplir mes fiches, j’ai repris toutes mes grilles de calcul, j’ai compté chaque centimètre de fil, j’ai bosser sur le SEO (Panda, Pengouin, coucou Mila !) j’ai transpiré sur les vidéos de Franck Rocca et j’ai planché des nuits entières sur ma com’. Oui il faut tout planifier pour avoir le temps de tout faire (créer et promouvoir) et surtout tenir un planning pour vos mises en ligne pour pouvoir programmer les relais sur les réseaux sociaux, pour être sûr d’avoir tous les jours la possibilité de dire à vos contacts « hé, regardez, c’est moi qui fait ça » dans le seul but : ON NE DOIT PAS VOUS OUBLIER.

La communication, c’est un gros dossier. Il faut des heures et des heures pour définir ne serait ce qu’une seule couleur de charte graphique ou une police de votre nom de boutique. Tout doit être pensé, calculé, réfléchis en fonction de l’image que vous voulez renvoyer. Et des fois, on se rate. J’en suis à ma cinquième carte de visite mais je pense que la sixième sera la bonne.

S’accrocher, ne pas lâcher, sans cesse se remettre en question et se demander en quoi on n’a pas été bon et ce qu’on peut faire pour être meilleur demain !

Aujourd’hui, un an après, j’en suis où ?

A Little Market est toujours là, moi aussi. J’affiche un compteur de 74 ventes pour 59 semaines d’activités soit 1.25 ventes par semaine (5 ventes par mois).

J’ai réalisé 80% de mon CA entre fevrier 2015 et fevrier 2016 sur ALM (20% de direct/réseaux sociaux). Il faut que je vous dise les choses quand même : sur A Little Market j’ai fait un CA sur 12 mois équivalent à un smic mensuel brut.

Pour une première année, quand je vois d’où je suis partie, je suis assez satisfaite. Surtout que les 3 premiers mois de 2016 m’ont déjà permis de réaliser plus d’un tiers de mon CA de l’année dernière.  Mais aujourd’hui ça ne suffit pas pour vivre, surtout que c’est un CA et non un bénéfice !

J’ai une place de choix au référencement de la plateforme pour mes PARE PIPI, je suis régulièrement dans le top vendeur en puériculture grâce aux Kallounettes et j’aime à croire que les commentaires bienveillants qu’on me laisse sont le reflet du plaisir que j’ai à créer.

A côté de ça, je suis dans la perspective de plusieurs choses classées SECRET DÉFENSE pour l’instant mais dont je vous parlerai bientôt, et je continue de recevoir des commandes par le biais des réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram) ce qui représente 20% de mon CA (ça y est, je radote) Mes clientes y sont d’ailleurs privilégiées puisque je les informe régulièrement des offres spéciales éphémères que je mets en place sur le shop.

J’ai aussi tenté l’aventure d’une campagne publicitaire Facebook donc je reviendrai vous faire le débriefing si ça vous semble pertinent.

A Little Market m’a permis de faire de merveilleuses rencontres, je pense particulièrement aux Fées, et de me concentrer sur l’image que je souhaitais avoir de moi. C’est important de se positionner, de savoir qui on veut être, et ensuite de se demander comment y arriver.

Je ne vous dirais pas que c’est facile, je n’ai jamais aussi peu dormi que cette dernière année, et pourtant mon dernier bébé fait ses nuits. Mais c’est un choix que de travailler tard le soir et le matin très tôt sur l’ordinateur pour avoir carte blanche sur ma machine à coudre la journée.

Regarder des vidéos SEO, lire des bibles de marketing, se renseigner sur les palettes de couleurs à venir côté mode, faire sa com’, planifier ses heures de mises en lignes et de photo … Tout ça c’est un véritable travail qui prend beaucoup plus d’une heure par jour. Pour être tout à fait honnête, ça me prend près de 3h le soir et je suis sur l’ordi à 4h du matin régulièrement. Le tout est de savoir dans quoi on s’embarque.

Une plateforme de vente ce n’est pas le lieu pour jouer à la marchande, c’est l’opportunité de vendre ses créations facilement et de développer sa marque avant de se lancer avec son propre shop internet ou sa propre boutique pignon sur rue.

Bien sur il arrive de se tromper (j’ai cumulé toutes les bourdes dès mon premier mois et pourtant je suis toujours debout, et plus grande qu’avant) mais il faut le reconnaitre, tirer les conclusions qui s’imposent (même si ça fait mal) et avancer.

Ce soir, nous irons au bal (et on s’habille pour ça!)

Aucune raison n’est valable pour s’empêcher de danser, de tourner, de virevolter et de vivre.

Aujourd’hui, je vous propose une sélection pour aller au bal.

On commence par la pièce maitresse de ce grand rendez vous, la robe.

Je la voulais teal, turquoise/vert, un bleu assez époustouflant, et une robe qui en jette. A la Sissi. Au premier coup d’œil, j’ai fondu d’amour pour cette merveille !

Robe de bal - Lady Confection

Robe de bal – Lady Confection

Boutique Lady Confection – sur ALm – prix boutique 250.00 €

Avec une telle robe, vous avouerez qu’il faut des bijoux assortis. Et côté bijoux, je suis allée piocher chez les copines.

J’ai commencé par un collier cour, façon tour de cou, dans un bleu électrique très intense, un motif unique (ce qui ne gâche rien) dessiné par la studieuse MILACREA

Tour de cou MILACREA

Tour de cou MILACREA

Je vous propose une parure pour les boucles d’oreille et le bracelet, un clin d’oeil aux matières brutes et qui revoit parfaitement la lumière dégagée par la jupe de la robe de bal.

Je suis allée regarder chez GP-DESIGN

Bracelet petites fleurs - 32€

Bracelet petites fleurs – 32€

Boucles d'oreilles petites fleurs - 46€

Boucles d’oreilles petites fleurs – 46€

Je me suis ensuite souvenue qu’en Avril, l’adage disait de ne pas se découvrir d’un fil. Parait qu’on est encore qu’aux prémices du printemps et qu’il faut donc se préserver des coups de froid, surtout après avoir dansé toute la nuit.

Je n’ai pas hésité longtemps à choisir une petite cape de fourrure blanche, il me suffisait qu’elle soit courte. J’ai donc complètement craqué sur ce modèle de chez PETIT ATELIER DE NATHALIE

Cape en fourrure blanche - 175 €

Cape en fourrure blanche – 175 €

Je ne sais pas du tout comment on pourrait résister à l’appel des chaussures paon.

J’ai cherché, cherché longtemps. Et puis une évidence quand je suis tombée sur cette paire raffinée, délicate et … à couper le souffle !

Escarpins Teal Peacocks chez PARISXOX

Escarpins Teal Peacocks chez PARISXOX

Oui, alors je sais, là pour avez trop envie de vous les offrir. Comme moi. Alors vous allez de suite visiter la boutique ETSY de PARISXOX.

Vous pouvez craquer en toute tranquillité !

J’espère que vous êtes parées, parce que maintenant … il faut danser !