La leçon de #rugby de Tata Gwen (4) – avec du SAYPABIENDUTOU dedans

Aujourd’hui, les fautes (on est les Champions, on est les Champions)

(Non, continue Richie, tu ne fais jamais de fautes toi)

Au rugby, il y a une liste incroyable des choses qu’on n’a pas le droit de faire, de la mini bêtise qui ne te vaudra que les gros yeux de Dieu, à celle qui ira te faire mettre à l’ombre 70 jours (Hein Papé ?) nous allons ici (moi et l’internet mondial) essayer de faire une sorte de récapitulatif géant.

Mais comme la reine et le roi il faut que je t’explique aussi deux trois notions avant de t’expliquer les variantes punies par l’arbitre, ça risque d’être un peu long…

Il est interdit de charger ou pousser un adversaire courant lui aussi vers le ballon, autrement que épaule contre épaule .

Genre on ne pousse pas l’autre dans le dos quoi !

Il est interdit de se placer, devant un autre joueur de sa propre équipe; porteur du ballon, empêchant ainsi un adversaire d’ atteindre ce dernier joueur. Cela s’appelle une obstruction.

Il est interdit de frapper un adversaire, de volontairement blesser un adversaire, lui donner un coup de pied, lui faire un croc en jambes, ou de lui marcher dessus alors qu’ il est couche sur le sol (accidentellement ça arrive régulièrement de s’essuyer les crampons sur le visage d’un des joueurs adverses)

Il est interdit de plaquer par anticipation, à retardement, ou d’ une manière dangereuse. ATTENTION : un plaquage effectué au-dessus des épaules est synonyme de GROS PROBLEME (Dieu te mets un carton rouge et la commission de discipline confisquera ton ballon pendant plusieurs mois)

C’est très sérieux, le plaquage s’il est mal fait est dangereux.

On ne soulève pas, JAMAIS, un joueur quand on le plaque !

Il est interdit de retenir, pousser, charger, agripper un adversaire, non porteur du ballon, et on laisse les maillots tranquilles ! (Par contre les gars, allez-y, tirez moi ses shorts !)

Quand on est plaqué, on doit lâcher le ballon et le libérer immédiatement. S’il est coincé entre le sol et toi tant pis pour ta gueule.  On n’a pas le droit de jouer avec le ballon, de le saisir, de le toucher si on est pas debout sur ses pieds !

Alors, ATTENTION, le RUCK !

C’ est un moment important pour la possession du ballon qui se déroule dans la zone où le porteur du ballon a été plaqué. Après un plaquage, les joueurs des deux équipes peuvent essayer de s’emparer du ballon qui doit avoir été libéré par le plaqué. Si deux joueurs opposés arrivent en même temps et s’agrippent l’un à l’autre tout en restant sur leurs pieds, il y a formation d’un ruck (alors y en a qui appelle ça mélée ouverte aussi) Tout joueur qui veut participer au ruck doit le faire en « passant par la porte », (mouhahahaha, sauf Richie McCaw, lui il a le pouvoir de passer où il veut) c’est-à-dire en passant par l’axe du regroupement et ne pas venir sur les côtés, faute sanctionnée par une pénalité. Au lieu de chercher à jouer directement le ballon, les joueurs essaient de repousser les adversaires dans leur camp (action de « soutien » pour éviter la dépossession du ballon) pour pouvoir ensuite talonner le ballon avec le pied pour permettre sa libération. Si le ballon ne peut être libéré, l’arbitre accorde une mélée avec introduction pour l’équipe qui progressait au dernier impact.

De nombreuses fautes ont lieu dans ces regroupements. Des joueurs peuvent ralentir la libération de la balle par l’équipe adverse ou l’accélérer par la sienne en la bloquant avec les mains, en s’allongeant dessus ou en effondrant volontairement le ruck. Dans ces cas, une pénalité est accordée. Lorsque l’équipe qui défend récupère le ballon soit parce qu’un joueur adverse l’a lâché ou s’il lui a été arraché des mains, les rôles s’inversent et l’équipe attaquante devient l’équipe défendante et vice-versa.

Le ruck, ça ressemble à ça :

(c’est bon les gars, l’arbitre a dit que je pouvais, c’est mon anniversaire)

Il est interdit de faire écrouler SUR LES COTéS un MAUL

Un maul se forme lorsque le porteur du ballon est pris par un ou plusieurs adversaires et, soutenu par ses coéquipiers, reste debout. Il implique donc au minimum trois joueurs : le porteur du ballon, son soutien et le joueur adverse.

D’autres joueurs, en général des avants, peuvent se joindre au maul mais, comme pour le ruck, ils doivent le faire en passant dans l’axe du regroupement et rester sur leurs pieds. Si le maul s’arrête et que le ballon n’est pas libéré, l’arbitre peut siffler une mêlée avec introduction pour l’équipe qui n’était pas en possession du ballon lors de la formation du maul.

A la télé les commentateurs parlent de « groupe pénétrant » (tout de suite ça fait fantasmer – ne cherche pas dans google, épargne ta candeur) et de « cocotte » lorsqu’il s’agit de l’équipe tricolore ! Il n’est pas rare que le maul avance de plusieurs dizaines de mètres, et parfois se termine en ESSAI !

C’est souvent sur ce genre d’action que je gueule « on pousse les gars, allez, on pousse bordel !!!! »

J’aurai bien voulu t’expliquer le HORS JEU.

Mais au rugby il y a plusieurs lignes de hors jeu et franchement c’est tellement un bordel de dingue à comprendre que je ne saurais pas t’expliquer simplement.

La seule chose facile c’est au lancement d’une action, tous les joueurs doivent etre DERRIERE celui qui a le ballon et qui avance (donc là, en dessous, X avance) :

Pour le reste, les suptilités du bouiboui, tu vas voir là : le hors jeu au rugby

Le hors jeu est très souvent sifflé, c’est quand un joueur n’a pas le droit d’être là où il est. Voilà. En gros. En très gros.

Au pire, fais comme moi, quand l’arbitre siffle un hors jeu, regarde attentivement l’écran (le gros du stade ou le petit de la maison) et tu essaies de voir sur le replay si quelqu’un n’était pas « derrière la ligne ». Parfois ils sont sympa, ils te font un dessin.

J’applique aussi la technique du chauvinisme dissimulé : pour l’équipe adverse je fais confiance à l’arbitre, quand ce sont les français, je dis tout naïvement « mais enfin, y a pas hors jeu là ?! j’ai rien vu moi » ce qui est vrai le plus souvent…

(bah j’ai rien vu moi non plus!)

La première règle quand on commence à jouer au rugby, celle qu’on explique à la première demi heure des enfants à l’école du rugby c’est qu’on lance le ballon avec les mains vers l’arrière.

Il y a « en-avant » lorsque le ballon se dirige vers la ligne de ballon mort adverse après qu’un joueur en ait perdu possession, qu’un joueur l’ ait propulsé ou projeté avec son bras, sa main, ou qu’ il ait cogné le bras ou la main d’ un joueur.

Il y a « passe en avant » quand un joueur porteur du ballon, le lance ou le passe en direction de la ligne de ballon mort adverse.

Si l’en-avant est provoqué intentionnellement par un joueur adverse, celui ci sera pénalisé par l’arbitre. L’ arbitre donnera à l’équipe qui possédait le ballon une pénalité a l’endroit de la faute.

Si l’ en-avant est involontaire (genre Machin lâche le ballon qui tombe au sol et le reprend, c’est une passe à lui même, c’est un en avant …), une mêlée sera ordonnée soit au point de la faute ou (si elle se produit lors d’ une touche ou très près de cette même ligne) la mêlée sera ordonnée à 15 mètres de la ligne de touche.

Je n’ai pas trouvé de jolies photos ou vidéos bien parlantes mais regarde le prochain match du XV, avec un peu de chance Camille Lopez fera une démonstration.

(ha ? pas le droit de lancer en avant ? Bon, bon, je vais essayer)

Le caractère de l’infraction est à l’appréciation de l’arbitre qui se réserve le droit de toute sanction à quelque degré que ce soit. Si un joueur est expulsé, il ne pourra réintégrer le match et est pénalisé d’une suspension.

(je t’avais prévenu que t’allais en prendre une)

L’arbitre peut sanctionner un acte d’anti-jeu par une exclusion temporaire de 10 minutes (carton jaune) ou définitive (carton rouge). Ces fautes peuvent être un acte déloyal ou violent, pour des infractions répétées de la même règle ou une faute délibérée pour empêcher l’équipe adverse de marquer ou d’acquérir un avantage décisif. Cependant, le rugby étant un sport physique, les petits accrochages entre joueurs ne sont généralement pas sanctionnés. Un carton rouge signifiant l’exclusion définitive du terrain peut être adressé à un joueur ayant délibérément et malgré les précédents avertissements (au premier lieu desquels un carton jaune) empêché ou gêné le jeu ou en étant particulièrement violent à l’égard d’un autre joueur. Une exclusion du terrain peut entraîner une période ou un nombre de matchs de suspension décidée par les instances nationales.

Il est peu courant de voir les joueurs contester les décisions de l’arbitre. Cependant, si un ou plusieurs joueurs contestent une faute sifflée par l’arbitre ou bien ne font pas l’effort de se replier à 10 mètres de l’arbitre, l’arbitre peut pénaliser leur équipe en faisant avancer l’équipe adverse de 10 m vers leur ligne d’essai. Cela peut favoriser la réussite d’une pénalité ou d’une relance aboutissant à un essai.

(bon les gars on dit que ça fait 80 minutes hein, ma femme m’attends pour la Zumba)

 

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