Normalement les 5 mois tombaient le 16 juin, mais allez, c’est pas grave, on dira que pour une fois, je suis en retard sur ma publication…
Allez, un petit zoom sur ma courbe de poids des 5 derniers mois… c’est cadeau !
Suivi nutritionnel : ce que je mange (ou pas)
Un petit exemple de mes repas, pour vous dire que JE NE ME PRIVE PAS !
De toutes façon, si tu me connais tu sais que la privation c’est le truc qui me fait prendre 10 kilos psychologiques.

Poivron, concombre, tomates, oignon rouge et salade iceberg / huile de noix, vinaigre de vin, estragon, coriandre, basilic
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Je ne peux pas te lister ce que je mange ni ce que je ne mange pas.
J’ai un suivi particulier, adapté à ce dont mon corps à besoin aujourd’hui, en prenant en compte mon passif (troubles alimentaires, obésité morbide), ma santé (psychique et physique) et ma vie quotidienne (sédentarité, heures de coucher, de lever, temps de sommeil, dépenses énergétiques)
Vous voulez avoir des conseils nutritionnels adaptés à votre vie, à vos besoins, à votre objectif ? Alors OUI, levez vous et allez consulter un PRO (et pas forcément un truc en ligne qui vous fera répondre à 5 questions dont le code de votre carte bleue).
Copier les menus trouvés sur internet ou dans un magazine ne vous aidera pas. Avant de cuisiner votre assiette vous devez comprendre pourquoi vous pouvez mettre ceci, ou ne pas mettre cela. C’est le plus difficile.
Sachez qu’on ne devrait pas faire son assiette dans le but de maigrir. On devrait manger pour se nourrir, pour donner au corps ce qu’il a besoin, pour pourvoir à ses dépenses. Aujourd’hui je donne à mon corps ce qu’il a besoin, je mange pour ma santé, je mange de la qualité (et de la quantité) et par voie de conséquence : je maigris car je n’ai pas de surplus inutile.
Et regarde, j’ai l’air de me priver ?
Là encore faites confiance à votre suivi, à votre coach, à votre nutri, aux professionnels dont c’est le métier, qui ont été formés pour ça, qui savent mieux que vous ce dont vous avez besoin (encore une fois en fonction de votre passé, de votre parcours, de vos objectifs et de votre vie)
Tout ça, je l’ai découvert ces 6 derniers mois. Et OUI, ça prend du temps. On ne perds pas près de 30 ans de mauvaises habitudes en 2 mois.
Tout ça je l’ai découvert par mon suivi, avec mon suivi, au travers mon suivi. Suivi qui est multiple : suivi nutri, suivi psy et suivi sportif. J’ai appris quelle huile est la meilleure dans ma salade et que ce n’est pas la même qu’on met dans la poêle. J’ai appris la valeur des protéines (celles à privilégier, celles à utiliser occasionnellement). J’ai appris à ne plus consommer de trucs industriels – sauf en cas de « cheat meal » – et à cuisiner moi même pour faire la guerre aux produits transformés.
J’ai appris à boire de l’eau en quantité suffisante. J’ai appris qu’un filet de poulet suffisait (et non 2, ou 3…) dans une assiette de légumes.
Je peux vous rassurer : je n’ai pas de migraines (sauf quand je ne porte pas mes lunettes et que je passe 4h sur l’ordi) et je ne suis pas fatiguée (pas plus que la normale après une journée de travail, des gosses et des soucis personnels). Je digère mieux (c’est déjà ça). Non je ne meurs pas de faim.

Un resto, un resto… des tartes flambées partout …
Je fais l’impasse sur le passage sur les Ig bas, l’utilité des glucides, l’insuline, les hydrolises, le glycogène, les acides gras libres et le glucagon (qui n’a rien à voir avec Calgon) parce que d’autres font ça vachement mieux que moi… et que ENCORE UNE FOIS (punaise si t’as pas compris hein…) on (des PRO) a évalué MES besoins (à moi) qui ne sont pas ceux du voisin, du petit frère, de la cousine ou de la grand mère ! Donc ça ne te servirait à rien que je te donne une liste de ce que tu peux toi, manger !

Le japonais c’est un peu mon pot de glace ben&jerry #drogue
Et si vous voulez comprendre les glucides, leur fonctionnement, leur utilité et leur quantité, je vous invite à regarder cette vidéo (jusqu’au bout, surtout si vous êtes en surpoids)
Suivi sportif : ce que je commence à faire (ou pas)
Ces dernières semaines j’ai découvert des exercices comme les montains climbers, les donckey kicks et aussi les rowing et les biceps curl …

Coucou pinot noir sur mes ongles, coucou l’haltère 3 kilos de sport2000
J’ai découvert que j’avais des muscles sous mon gras. Et j’ai certains de ces muscles qui se développent assez rapidement. C’est le cas du biceps (la petite bosse quand vous relevez votre avant bras) qui m’impressionne de bonne volonté ! Même mon homme a remarqué que c’était plus dur, plus ferme et que mon bras changeait. (je pouvais pas commencer par changer du cul, non, d’abord le bras, super …)
Ce n’est pas facile de tenir le rythme et la cadence des training, je respecte le temps de repos tant que les courbatures, la « douleur » est là. Parfois je laisse 2 jours, parfois 4. Ensuite je recommence.
Et bis repetita.
Je n’irai pas courir demain, peut être dans 1 an qui sait ? Encore une fois, VOTRE entrainement n’est pas celui du voisin, qui n’a ni les mêmes motivations, ni le même métabolisme, ni le même parcours, ni la même génétique, ni la même alimentation, ni le même corps ! Mes genoux, mes chevilles, mes hanches, mon bassin sont d’autant d’articulations qui ont soufferts de mon obésité pendant des années, je n’ai pas le droit de les malmener, je dois encore perdre du poids, puis les réparer (muscler) en douceur pour qu’elles puissent ensuite me porter et m’aider à travailler d’autres parties de mon corps.
Le suivi passe aussi par des soins particulier. J’ai commencé par voir un médecin, j’ai continué avec un ostéo. C’est important de soigner votre corps, de l’écouter, de l’aimer. Vous faites équipe avec lui.
Allez Tata Gwen, un avant/après (ou pas)
D’abord contexte, j’ai commencé le 16 janvier, j’ai écrit l’article le 16 juin, donc 5 mois.
Côté fringues, je suis passée de la taille 56 à la taille 48.
Je rentre même dans le XL/46 de pimkie (mais pas celui de camaïeu) !!!
Côté poids, je suis passée de 120 kilos à 98 kilos (depuis je suis passée à 97 kilos)
***
Objectif réalisé (et dépassé) avec un mois et demi d’avance : atteindre les 99 kilos.
Objectif suivant 1: atteindre 89 kilos pour Noël.
Objectif suivant 2: rentrer dans du 42 en juillet 2018 (la taille sous laquelle je n’ai jamais réussi à descendre)
… to be continued …
Histoires de motivation
Je suis une jeune femme motivée. Souvent. Mais un de mes grands défauts c’est de ne pas arriver à conserver cette motivation sur le long terme.
J’ai des élans de motivation qui m’assaillent mais qui partent aussi vite qu’ils sont arrivés.
J’aime ressentir cet instinct de motivation. J’aime me sentir ivre de ces nouvelles envies, de nouveaux projets et de ces ailes qui me poussent dans le dos.
Mais ça passe très (trop) vite. Et je n’arrive plus à me suivre. Parfois mes pensées vont beaucoup trop vite et je perds le fil de mes idées. Parfois c’est juste un problème de concentration. Parfois c’est … la motivation qui s’étiole.
J’ai l’envie de débuter quelque chose, mais mois l’envie de prolonger la quête. Et alors finir un projet c’est juste pas possible pour moi.
Je me souviens d’un été, chez ma mère, j’étais ado. J’avais décidé de concevoir une sorte de jeu où je serai animatrice radio. J’ai passé un mois à concevoir des plannings, des plages horaires avec musique/jeu/info, j’ai préparé des playlists et fait des montages. J’avais un grand carton avec des post-it de chaque couleur dans des cases. Je me souviens que j’avais des interviews, que j’avais des envoyés spéciaux et même le tirage du loto. Je m’entraînais pour un jingle et pour un lancement… Je n’ai jamais réalisé le live. Le jour où j’ai pris conscience que j’avais tout prévu, que tout était prêt, j’ai décroché les cartons, rangé mes fiches et j’ai cherché un nouveau projet.
Si je me souviens bien celui qui a suivi était un protocole scientifique pour calculer combien de temps un coton imbibé de dissolvant pouvait brûler, et ce en fonction de la marque du dissolvant, de celle du coton… J’ai mis des semaines à prendre en compte toutes les possibilités de variantes. Et je n’ai jamais fait les tests. Bon, peut être parce que ma mère n’était pas très emballée.
Hier j’étais à 54 articles en brouillon. Et je viens d’en dégager 14.
J’ai commencé au moins 12 livres, et autant de nouvelles, de poèmes et de chansons. J’ai fini quelques jolis morceaux. Mais pas assez pour paraître motivée.
On dit qu’il faut un but, un projet défini, une idée de ce qu’on veut atteindre pour maintenir la motivation. Le problème c’est que l’idée même d’un projet me motive et pas forcément sa réalisation.
Je pourrai prendre l’exemple du déménagement. J’ai des listes, des idées et beaucoup beaucoup de motivation. Mais, oui mais, dans je pense qu’il reste 9 jours, bah j’en ai moins d’un coup !
La perte de poids, même principe ! J’ai des idées de menus, des plans et des objectifs à court, moyen, long terme. Mais le fait d’avoir mis en pratique et foiré m’a vacciné. Je pourrai recommencer en prévoyant des solutions à mes échecs antérieurs , mais bizarrement, je suis fatiguée à l’idée de prévoir un truc anti-ratage …
Il parait qu’il faut se focaliser sur des réussites. Alors ok, la clope ! Ou plutôt l’arrêt de la clope, ça j’ai réussit. Mais je n’ai pas l’impression d’avoir eu de la motivation, ni de la volonté. J’ai juste l’impression d’avoir fait le bon choix. C’est peut être ça la motivation : faire le choix.
Faut-il faire un choix pour prouver sa motivation ou faire un choix pour la développer ? Faut-il avoir déjà de la motivation pour faire un choix ?
Je crois qu’on ne peut pas prouver ni démontrer sa motivation. je crois qu’on peut seulement donner le meilleur de soi même et faire face aux situations qui nous mettent à l’épreuve. La motivation n’est pas seulement une question de courage. Il faut un environnement propice. Peut être que les gens seuls n’ont pas de motivation et ne réussissent pas à se dépasser.
Je suis bien entourée, très bien même, et je ne manque pas d’encouragements. Peut être que justement, d’avoir des gens qui m’aiment et me le répètent régulièrement ne m’aide pas et ne me met pas dans une situation qui m’invite à me dépasser ou à me fixer de nouveaux projets. Je suis épanouie, aimée, et j’ai donc naturellement développer une sorte d’indulgence ou résilience face à moi même et ma façon d’être.
J’ai une âme pas trop dégueulasse et je suis plutôt fière de la femme que je suis. J’ai passé le stade « jeune femme » mais je me sens tellement mieux à 34 ans qu’à 24. Je manque peut être de motivation à changer, parce que je n’ai pas conscience d’avoir besoin de changer. Je m’aime en l’état. Il me manque peut être l’impulsion du changement, ce petit élan, cet appel du pied qu’on ressent parfois et qui nous pousse à passer une étape, à gravir une marche.
Peut être que je vais bien, et peut être que ma seule motivation serait de le rester.
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