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Adultère [le jour où ma mère m’a prêté un livre]

« Je te le prête, tu vas adorer »

La prochaine fois je décline! Juré!

Ce livre m’a déplu. Je suis allée jusqu’au bout pour ne pas regretter (des fois qu’il devienne bon sur la fin) et comprendre ma mère

Qu’a t elle aimé dans ce livre ?

Une femme. Trentenaire. Qui perd pied en prenant son pied.

C’est l’histoire de beaucoup de femme tiraillée entre le bonheur qu’elles ont, leur confort quotidien et le désir d’une autre vie, aventureuse et surprenante.

L’histoire en elle même ne m’a pas posé de problème. Mais la façon d’être plongé dans les pensées floues de cette femme m’a fatigué.

Je veux. Je ne veux pas. Oui. Non. Peut-être. Et puis oui. Ho mais non. Pourquoi pas. Parce que. Dépression. Bipolarité. Changeante. Malade. Psychotique…

J’ai été vite lassée de ces pages noircies de flou. On ne peut pas suivre l’héroïne. Elle est incompréhensible.

Le sexe. Tantôt justifié par la narration. Tantôt gratuit. Tantôt trash.

Une scène m’a profondément choqué. Elle se fait sodomiser. Elle a mal. C’est violent dans la narration et le geste. Et pourtant à la fin elle est satisfaite et contente. Culture du viol ?

« au lieu de pénétrer mon sexe, il commence à me posséder par derrière. Cela me fait peur »

« j’attrape seulement les draps et me mords les lèvres pour ne pas crier de douleur »

« <<dis que ça te fais mal. dis que tu n’as jamais fait ça. Crie.>> ordonne t il »

« Il gémit de plaisir. Moi, de douleur »

« Il me saisit par les cheveux comme si j’étais un animal, une cavale, et le galop s’accélère. il sort de moi d’un seul coup, arrache le préservatif, me retourne et jouit sur mon visage »

« Silencieusement je l’insulte et je le hais, mais je le masque d’un sourire »

« j’ai envie de vomir. J’ai attendu tellement longtemps pour me comporter comme une tigresse et je viens d’être utilisée comme une jument »

 » en vérité c’était formidable »

Je pose ça là. Oui ça m’a dérangé. Quand on veut pas on veut pas. Ici ce n’est pas un jeu sexuel. C’est un homme qui impose par la violence  (Il lui tient les cheveux) des actes sexuels non consentis  (il ne lui laisse pas le choix)

Ce passage aurait pu s’arrêter là. Mais le fait d’avoir une héroïne qui a posteriori a aimé ça me gêne terriblement.

Bref. Jusqu’au bout le livre m’a ennuyé. Jusqu’au bout l’héroïne m’a fatiguée de ses pensées troublés et à la limite psychopathes. Elle  été jusqu’à acheté de la drogue pour la dissimuler dans le bureau de la femme de son amant. Pas pour l’évincer et récupérer son coup du soir, juste pout le libérer lui de son joug. Franchement? Super héroïne des temps modernes…

On a un mari qui est tout sauf normal. Il comprend ses sautes d’humeurs et essaie de la rassurer. Il lui apporte un soutien indéfectible. Le gars il réagit à rien. Il pige pas. Mais il fait comme si.

Le roman se finit comme il a commencé. Plat. Morne. Sans issues.

Je suis passée à côté. Mais je suis intriguée… qu’est ce que ma mère a aimé dans ce livre ?