Mercredi 19 octobre j’ai fait l’heure d’évaluation et la première heure de conduite.

Jeudi 20 octobre, j’ai fait deux heures de plus.
La découverte du point de patinage. Démarrage en côte etc … Une baisse de morale à signaler tout de même. L’impression de ne pas du tout avancer, d’être une néo-debutante et pas vraiment future conductrice…
La conversation du jour :
Bon tu la passes quand la troisième ? Bah là ça sert à rien, y a un stop à 150m. Passes la troisième, tu auras le temps de revenir en seconde après. Non mais ça sert à rien, on arrive au stop là. Tu vas me faire chier comme ça toutes les heures ? Oui y a des chances …
Lundi 24 octobre c’était ma quatrième et ma cinquième heure.
Après un tour à 120 (oups) sur voie express, du jeu de pédales en 2nd, 1ère en rue semi piétonne et quelques ballades en campagne, j’ai découvert les manœuvres. Demi tour, créneau, bataille, épi, marche arrière. Pas que c’est compliqué, mais c’est chiant et faut vraiment prendre son temps. Et ça je sais pas si je vais arriver à faire ça au ralenti. J’ai la pédale sensible moi…
La conversation du jour :
Tu t’en sors bien. Oui mais je me concentre. Tu sais, faudra toujours être super concentrée en voiture. Oui mais j’aurai pas à reflechir avant d’appuyer sur la pédale, ça va bientot devenir un reflexe… Ha parce que tu reflechis avant ?
Mercredi 26 octobre heures 6 et 7 au programme. Chaud devant. On bosse le volant, les trajectoires, alors rond point et virolos. Un peu de voie express pour faire joujou avec l’accélérateur, et on révise le demi tour (BING le trottoir devant et BING le trottoir derrière) et le créneau (parfait!). Les 10 dernières minutes, on amorce un tour en ville… et je sens mes mains fourmiller, mes pieds qui se dérobent, le regard se floute. Un malaise point son nez, je m’arrête, explique calmement à la monitrice du jour que je ne vais pas pouvoir finir, que je me sens très mal. On s’aère, et ensuite elle me ramène. Un peu d’eau en reconfort à l’arrivée et on programme les prochaines heures. Demain sera un nouveau jour. Faut juste que j’arrête de me mettre la pression…
La conversation du jour :
Va t’installer dans la Clio blanche. Je préfère la bleue en fait. Ce sont les mêmes, tu vas dans la blanche. Ce ne sont pas les mêmes, la bleue, bah, elle est bleue. Tu es très observatrice on dirait. Oui on m’a dit qu’il fallait l’être pour le permis de conduire.
Jeudi 27 octobre heures 8 et 9. Je commence par sortir d’un emplacement crénau, en marche avant. Ouep! y a la place, large même. Je sors, et niquel. Mais je vois à la tête de la mono du jour que c’était pas si large. Bref, on reviendra dessus plus tard, je découvre que la voiture à un nez de 1m50. Haaa. Je croyais que ça s’arrêtait aux essuie(s) glace. Con va! Bref. Des ronds points, de la ville, de la campagne et des manœuvres. Pas de bêtises, j’ai conduit plutôt fluide, naturel. Je passe la troisième sans y penser, je suis bien, à l’aise. Le 10 novembre, y a une place pour moi à l’examen, si je le sens. Carpe Diem.
La conversation du jour :
Tu vois le jour de l’examen, tu as des points pour ta civilité. Quand je laisse passer les mamies en dehors du passage piétons en fait. Tu as des points sur le partage de la route, de la chaussée. Ne pas se garer derrière mamie pour l’empêcher de reculer. Et tu dois aussi des points pour ta façon de communiquer avec les autres. Quand je dis « conasse » aux mamies justement ?
La suite bientôt …
Partagez cet article avec vos contacts !
WordPress:
J’aime chargement…