Le Dragon est un anti St Valentin, bon, entre nous ça me gonfle terriblement, mais c’est presque son seul défaut (non je déconne, il en a plein d’autres) alors je vis avec (et surtout sans fleurs ni cadeaux ce jour là)
La seule fois où j’ai eu des fleurs le 14 février, il était 10h du matin et c’était en 2014. Je venais d’accoucher. Franchement j’en ai été bouleversé. Bon, les hormones hein, mais quand même. C’est tellement un geste que je n’avais pas vu venir qu’il m’a collé des frissons pendant des heures et des paillettes dans les yeux pendant des jours. Ou alors c’étaient les hormones.
Bref, si mon Dragon est un réfractaire à la célébration de l’Amour en ce jour précis, rassurez vous, il me montre tout son attachement, toute son affection et tout son Amour toute l’année, c’est déjà ça !
Moi, éternelle romantique, je ne cracherai pas sur un jour de plus pour fêter l’amour ! Alors forcément, depuis la naissance de ma petite dernière, le 14 février est pris, mais ça ne m’empêche pas de marquer le coup… le 13 février !
Je lui souhaite donc, inlassablement, chaque année, la Non-St Valentin, et j’adore ça !
J’ai confié le soin à ma douce Mili.D de faire un nouveau tableau comme elle sait si bien le faire.
Pour les filles, avec des anniversaires rapprochés, une du 14 et une du 17, nous avions choisi de faire réaliser à Mili.D des puzzles (à l’image du dino pour mon fils à Noël) et elle a donc eu quartier libre pour les dessins ! Sans regrets puisqu’elle connait parfaitement les goûts de mes princesses à force de commandes !
Ma petite (7 ans) a fait son puzzle seule en 2 jours. Ma grande l’a bouclé en quelques heures. Ils seront bientôt mis sous verre et accroché dans leur chambre respective
Mili.D réalise aussi des cartes. j’en ai donc commandé 2, une pour mon ainée (le chat) et une pour chéri sur laquelle j’ai écrit des mots à faire rougir le Marquis de Sade 😉
Pour découvrir les créations d’Emilie, lui demandé des illustrations personnalisées et rentrer dans l’univers de la Bretagne, je vous invite à vous abonner à sa page Facebook
Nos valises dataient de plus de 10 ans. Elles étaient très bien, mais un peu fragiles et les coutures nous ont lâché petit à petit.
Pour partir à Paris en juin 2019, on a cherché une valise résistante. Et comme on a 3 enfants, on s’est dit qu’il valait mieux en acheter deux.
Après une petite recherche sur internet, nous avons commandé deux CABIN par Amazon.
Coté prix, 35€ l’unité. On a fait livrer en point relais, ça évitait de bloquer une demi journée pour un livreur qui allait repousser la livraison (oui, c’est du vécu)
Concrètement, la contenance, ça donne quoi ? Le site dit 41 litres (55 * 40 * 20)
Et bien c’est petit. C’est une valise de week-end, pas plus. Du coup nous avons complété nos valises par un sac. Sinon j’aurai dû choisir entre ma lingerie et ma trousse de toilette.
Elles sont légères, elles sont pratiques et elles sont résistantes !
Pour l’été, par contre, selon où et combien de temps vous partez, elles ne suffisent pas. Ici on a utilisé autre chose (je vous en parle bientôt) et la valise n’a servit que pour les « divers » livres, jeux, tablettes, ds et cahier de coloriage enfant, ha et les masques décathlon.
Ma fille de 13 ans et demi, mon ado d’Amour chérie, est addict à ses SHL. Sauf que, sauf que, on ne peut pas se baigner en SHL… Et je vous avoue que même si elle est 100x plus à l’aise avec son corps et ses règles que je ne l’étais au même âge, elle m’a fait comprendre qu’elle ne voulait rien insérer dans son vagin pour l’instant (c’est fou comme c’est rassurant cette phrase d’un coup)
Alors quoi ? On renonce à la baignade ? De mon temps (vieille aigrie ON) on ne se baignait pas pendant les règles, on était indisposée, et on chouinait sur le bord de plage en gardant son short en faisant style qu’on préférait lire un peu. MON CUL ouais !
Ma fille veut se baigner pendant ses règles ? TRÈS BIEN !
Merde quoi, on est en 2020 ! Alors le maillot de bain menstruel, ça existe !
Pour ma fille j’ai commandé le bas de maillot de bain chez MODIBODI (sur le site 16€ – taille S) livraison ultra-rapide (10€ la livraison) (commandé un vendredi, livré le mercredi – et au milieu le 14 juillet).
Déjà à l’œil la matière est douce, et semble très confortable. Elle me rappelle mes culottes. Allez zou, à la machine pour un test aux prochaines règles !
Sur le site, ils annoncent une équivalence à 2 tampons. Cela devrait donc permettre une baignade tranquille sans regarder sa montre tant en piscine qu’en mer.
Naturellement ça m’a donné envie pour moi aussi… Et moi, bah je suis tombée en amour devant la marque Réjeanne sauf que la plus grande taille ne me couvrirait pas la moitié des fesses…
MAILLOT DE BAIN SWIM chez Réjeanne
La marque PLIM, moins joli (moins chère aussi) va jusqu’au 52.
Parait que Fempo aussi, mais je ne me suis pas attardée plus que ça car je cherchais en une pièce pour moi.
Je suis aussi tombée folle d’amour pour la marque RUBY avec des maillots graphiques jusqu’au 3XL (dont un modèle galaxie absolument magique)
Ruby – modèle Out Of This World
Je pense que ce sera l’objet d’une commande pour l’été prochain, je reste raisonnable puisque je viens de commander un nouveau maillot (même pas pour les règles) façon zébre et décolleté fluo. N’insistez pas pour la photo, je vous mets celle du site.
Bon Prix ref 952384 – 16€ en soldes
La marque BLINX, chez qui je prends mes culottes menstruelles, vient de lancer son maillot de bain (jusqu’au 54 – moins de 40€)
Mon aînée est actuellement en 5ème. L’année dernière, il s’agissait de cette classe décisive, parfois très perturbante : la 6ème. Je travaillais de façon salariée et j’avais déjà mon entreprise. J’étais très peu disponible, je le reconnais. Mais finalement, je n’étais pas là comme de nombreux parents ne sont pas là. Vous en connaissez beaucoup des parents qui finissent leur journée de travail à 16h30 vous ?
Mon mari, travaillant de nuit, supervisait les devoirs de ma fille aînée, et ceux de mon fils, tout en préparant le dîner et en surveillant la petite. Ce n’était pas une situation idéale mais ça fonctionnait pas trop mal. La plage des devoirs étaient calées entre 17h et 19h. Jamais au delà. Et l’organisation du collège fait que tout était bien souvent donné en avance. Le samedi matin, ma fille travaillait pour alléger la semaine.
Et puis le fait de travailler à la maison m’a permis de revoir mon organisation. J’ai souhaité soulager mon mari dans l’organisation de la fin de journée. Nous sommes deux, pour deux enfants qui ont des devoirs. On échange régulièrement, mais je fais réciter les poésies et j’interroge sur les leçons. S’il y a un devoir sur table prévu, je le prépare avec l’enfant concerné à la façon d’une coatch sportive « tu vas y arriver, c’est toi le.a meilleur.e, allez c’est quoi la régence ? A quel âge Louis XIV est il devenu Roi ? C’est quoi les états de l’eau ? go, go go !!!! »
Et depuis, je dois avouer que les bulletins de notes ont changé !
Non pas que ma fille n’était pas une bonne élève mais elle ne se foulait pas des masses pour apprendre les leçons. (Et le fiston non plus d’ailleurs) C’était un peu frustrant.
Alors oui, actuellement, on est derrière leur cul un peu plus souvent. On les fait réviser, on vérifie que les leçons sont sues et même la petite dernière se prête au jeu de « comment on dit XXX en anglais » pendant nos repas.
Cela me fait beaucoup réfléchir au système actuel. A savoir que les devoirs écrits même interdits (oui oui) sont quand même le lot de beaucoup d’écoles primaires, que les parents, même avec beaucoup de bonne volonté ne peuvent pas toujours être disponibles pour vérifier, faire réciter et corriger les devoirs, et que malheureusement actuellement rien ne vient pallier à cette déficience.
L’heure d’étude au collège ne permet pas toujours d’avoir le calme et l’accompagnement propice aux devoirs, l’étude du soir ressemble davantage à un soutien pour les élèves en difficultés qu’à un tremplin vers l’autonomie et pour la primaire, la garderie (centre périscolaire) n’est pas le lieu adéquat pour faire réciter une poésie ou copier une liste de mots.
On prend bien conscience d’une école encore à deux vitesses malgré les efforts des gouvernements successifs pour donner sa chance à tous, encore plus dans le groupe scolaire de mes enfants (école maternelle, primaire et collège, le tout privé avec effectif réduit).
Ma fille est dans un collège où il n’y a pas de place pour les cancres (comprendre par là les élèves qui ne veulent rien faire au comportement néfaste pour la classe). Les profs ont pour mission d’être sévère (mais juste) et le but de ces 4 années est un brevet des collèges avec une mention (100% de réussite, ça se travaille…) Il y a des devoirs et/ou leçons à revoir chaque jour, il y a un devoir sur table chaque semaine (en plus des tests surprises ou programmés habituels) et il y a une semaine de composition pour les préparer au rythme des sessions d’examens qui arriveront bientôt. Une classe par niveau, moins de 30 élèves par classe, les profs changent de salle et non les élèves… Tout est mis à disposition pour leur bien être et leur confort pour que leur concentration puisse à être à son maximum.
Encore faut-il un peu de motivation. Pour ma fille qui envisage un cycle de sport-étude après le collège, il faut des très bons résultats et un très bon dossier, et ça se travaille dès maintenant. Pour d’autres élèves, le but est d’intégrer un très bon lycée et donc de rivaliser avec l’ensemble des collégiens de la région. Le collège est un environnement très sécurisé, peut être un poil trop stricte pour moi mais qui comble nos attentes de parents qui veulent le mieux pour nos enfants.
Aujourd’hui notre couple parental s’organise beaucoup autour de la scolarité de nos enfants, pour que chacun puisse avoir le soutien et l’attention dont il a besoin pour développer ses compétences.
Si je demande à ma fille ce qu’elle pense de tout ça, elle va résumer très bien l’affaire. Elle n’aime pas faire ses devoirs, apprendre ses leçons ni se mettre à l’allemand, mais elle sait que c’est impossible de faire l’impasse sur une scolarité impeccable si elle veut aller jusqu’au bout de ses rêves. Elle est très fière d’avoir un bulletin avec 3 points de plus et d’avoir une mention satisfaisante, elle vise les félicitations pour le 3ème trimestre. Et on est derrière elle pour ce challenge, notez qu’il y a un téléphone portable à la clé si elle passe le 16 de moyenne générale !
C’est un collège privé, une petite structure très encadrée, à moins de 500m de la maison. Il s’agit d’un collège de campagne, il n’y a qu’un seul prof de français, qu’une classe de chaque niveau.
A. a toujours été bonne élève, pas forcément excellente faute de travail, mais ces facilités lui permettent d’avoir le SATISFECIT de ces enseignants sans se fouler.
Ce que l’entrée en 6ème a changé, c’est déjà son ressenti. Malheureusement ça a peut etre été très brutal pour elle. En effet, A. est hypersensible. Elle ressent les choses parfois de façon violente. Le fait d’être moins « maternée » par rapport à la primaire, a été troublant. Elle a mis plusieurs mois (peut être 4 ou 5) à se comporter comme on l’attend d’un élève de 6ème qui apprend en autonomie.
A. a passé les premières recréations dans le CDI (planque idéale quand il pleut!) juste pour éviter d’être confronté aux autres élèves, plongeant le nez dans ses bouquins, ou en train de dessiner ou d’écrire, à l’abri des regards.
A. a grandit, a pris un peu en maturité. Petit à petit elle a su faire fasse au quotidien et à ce collège qui l’intimidait. Petit à petit elle a montré aux professeurs qu’elle n’était pas que cette fillette qui venait les voir à chaque fin de cours pour se plaindre ou raconter son week end comme sa soeur de 5 ans rapporte ses trésors en maternelle …
Je suis fière qu’elle grandisse chaque jour un peu plus. Je n’en suis pas moins sa maman. je continue de la prendre dans mes bras, de l’embrasser, de lui caresser les cheveux et de lui raconter la vie.
La vie. C’est précisément ce que je lui ai dit quand elle m’a demandé pourquoi elle m’entendait crier de joie le soir dans ma chambre. OUPS