Philiosophons : la génération Tanguy, de la faute des parents ?

J’ai vu le film l’autre jour, et ça m’a vachement remué, tellement qu’on en a fait un débat avec le mâle !

Syndrome Tanguy ou syndrome du célibataire parasite

Moi j’ai été élevée dans l »idée de partir le plus tôt possible de chez « moi ». J’étais de toutes façons tellement frustrée de n’avoir JAMAIS le droit de faire quoi que ce soit que bon, à 18 ans, j’ai quitté ma province (bien décidée à conquérir Paris mais finallement j’ai opté pour Besançon, moins cher^^)! Et je compte pas les 3 ans d’internat juste avant qui m’ont apporté bien de l’oxygène.

Idem pour le Dragon, tellement que chez ses parents c’était pas un hôtel qu’il valait mieux avoir son chez lui pour se dire fuck à soi même au moment du kikimélatableu !

Bref, tout ça pour dire que non, je n’imagine pas ni mon tout petit mini, ni ma princesse jolie, squatter ma maison jusqu’à 25 ans ! Je pense de toute façon qu’à 20 ans ils seront partis, hop, quitté le nid, dehors. Évidemment ça dépendra des études etc, mais je ne pense pas qu’ils s’éterniseront chez leurs vieux !

Pour en être sure d’ailleurs, je briffe déjà ma gamine, le linge c’est dans le panier, elle maitrise même la séparation des couleurs. Et oui on débarrasse après manger, et on aide à mettre la table. Et surtout je répète cette phrase horrible « tant que tu seras chez moi, tu m’obéiras » Merci Roi Triton, sans toi, j’étais bonne pour supporter la souris jusqu’à ses 28 ans ! (oui cette phrase est tirée d’Ariel, quand super papa découvre super fillette dans sa grotte après la récup’ de la statue de pierre du prince Eric, c’est bon ? tu visualises ?)

Et pour la note d’humour, Tanguy en breton c’est le protecteur du foyer.

Hahahahahahahahahahahahahaha! Hahahahaha ! Hahahahahaha !

Note d’humour OFF/

Bref, je me demande comment peut on agir face à un « enfant » qui ne veut pas quitter le nid, quitte à s’enfermer dans une spirale d’angoisses pour faire culpabiliser (consciemment, inconsciemment?) ses parents ?

Et sinon, vu que j’ai pas la réponse, voici mes ongles, de mains, sous le Big Apple Red d’OPI, base blanche Maybeline, pas de top coat (en rade)

24 réponses à “Philiosophons : la génération Tanguy, de la faute des parents ?

  1. Je ne peux pas lire tout ce qui a déjà été dit :/
    Déjà dans ce film j’ai jamais trop compris pourquoi le Tanguy s’accroche, surtout quand les parents parent en live 😛
    C’est vrai qu’il y a une question de culture. Dans beaucoup de pays, on vit dans des maisons à étage, et chacun le sien. Les grands-parents au rez-de-chaussée, les parents à l’étage, et un enfant sous les toits. Tant que tout le monde s’accorde sur le mode de vie, pas de problème.
    Après… Avoir un enfant qui s’incruste quand les parents ne le veulent pas ET que l’enfant est autonome financièrement, j’y crois pas trop sur la durée. C’est quand même un peu dans les gènes de prendre son envol un jour ou l’autre, de devenir autonome, de fonder son propre foyer.
    Dans l’autre sens par contre (des enfants qui partent quand les parents ne sont pas prêts), ça je crois que c’est beaucoup plus courant.
    Mais naturellement, l’enfant cherche à se détacher, à faire les choses à sa manière. Vivre ad vitam avec des règles qui ne sont pas les siennes, c’est qu’on a vraiment vraiment un truc à terminer avec ses parents.

    Bon c’est tout ce que j’ai de rédigeable sous les doigts, mais j’aurais encore plein de trucs à dire

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  2. Hum, suis partie de chez mes parents vers les 18ans…entre les études et tout, et bien j’ai adoré ça! Avoir ma vie à moi! Et euuuh t’as d’beaux ongles tu sais! 😉

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  3. par ailleurs c’est aussi parfois culturel , finalement y’a énormément de pays du monde où toutes les générations d’une famille logent dans la même habitation.
    Bref … c’est très relatif. Et y’a pas de honte à vivre chez ses parents tout comme il n’y a pas de mérite à se barrer jeune. Chacun organise un peu sa vie comme il peut et comme il veut .
    Et puis les personnes âgées que leurs enfants devenus grands ne sont pas prêts à « accueillir » chez eux en fin de vie … ça peut poser question aussi ( et là encore on voit que dans d’autres pays ça va de soi de vivre avec les « anciens » ), même si là encore la part financière entre en compte ( quand une famille vit dans un petit appart faute de moyen, c’est parfois impossible ( faute de place ) de loger le papi quand le moment fatidique se présente

    Bref rien n est simple 😉

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    • ha oui tiens ! c’est vrai que les enfants acceptent moins les parents 😉 je pense aussi que le « fossé » générationnel s’accentue, que parfois il est difficile de vivre avec quelqu’un quand il y a un vrai manque de communication et un écart des avis très grave.
      en effet, rien n’est simple 🙂
      punaise, tu me donne envie de continuer à mediter !

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  4. j’ai pas lu tous les commentaires , mais j’imagine que cela aura déjà été noté : on est une génération qui galère à trouver du taf », diplômes ou pas, et je connais peu de proprio qui louent leur appart à des gens sans revenus, du coup … bah, loger chez les parents ça peut dépanner.

    le film Tanguy c’est quand même une parodie poussée à l’extrême ( ils sont bourrés de fric donc c’est vrai qu’il pourrait avoir son indépendance ), et qui n’a pas franchement grand chose à voir avce la grande majorité des jeunes qui n’ont pas d’autres choix que de vivre encore chez leur parents 😦

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    • je suis bien d’accord avec toi. Je pense qu’il faut aussi souligner le fait que ce qui m’interressait là c’etait que les parents n’en pouvaient plus, le « gamin » ne foutant absolument rien (linge, vaisselle) etc …

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  5. j’ai elevé aussi mes enfants comme toi et cette année mon ainé à pris un appart avec sa copine, donc à 23 ans après la fin de ses études quand il a trouvé un boulot ! je ne te cacherais pas que j’ai eu du mal (pourtant je savais qu’il fallait qu’il parte et moi aussi les « Tanguy » me font hurler ! mais voir son gamin partir c’est une vrais déchirure (t’inquiètes, je n’ai rien montré, mais au fond du coeur c’était une vraie tristesse) !biz

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  6. Délire, t’as vécue à Besac ?! J’y suis, enfin plutôt un petit village à côté….
    Sinon bien d’accord avec toi, je me suis tirée de chez mes parents à la première occas, à 22 ans, j’en pouvais plus !

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  7. J’ai 29 ans et je suis chez mes parents… je le prends très mal du coup.

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    • pourquoi ? tu es chez tes parents mais tu construits ta maison. Ensuite tu peux aussi choisir de m’expliquer pourquoi tu préfères, et pourquoi tes parents sont d’accord, pour rester ensemble 😉 ce n’est pas du tout une critique de vie, je m’interroge juste sur les motivations.
      tu sais bien que j’ai pas voulu te faire de peine !

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    • j’ajoute aussi que le billet c’est dans le cas où y en a (entre parents et enfant, je me plaçais surtout coté parents) qui n’aime pas la situation, et je crois que ça c’est pas ton cas 😉

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  8. Malheureusement parfois la conjoncture fait que les enfants restent tard.
    Mais je suis aussi pour le départ jeune, c’est bon pour se construire.

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  9. C’est souvent une question de s’y sentir bien ou pas, mais de plus en plus c’est une question de moyens ou de circonstances. Je pense qu’on verra quand on y sera, on ne peut rien prévoir 😉
    En rentrant du Japon, nos meubles en garde-meuble, prévision de boulot dans une autre région, on a été contents de pouvoir être acceuillis chez nos parents quelques mois…à 27 ans ! Même si, c’est sûr, on était ravis de s’installer à nouveau dans notre nouvel appart’…même si nos meubles ne nous ont rejoints qu’un mois après ! Camping en appart’…

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  10. Ben je ne vois pas mes enfants rester longtemps à la maison, mais en même temps, comme tu dis, les études, tout ça… moi j’ai pu partir à 19 ans parce que mon popa m’aidait financièrement, mais je ne pourrai pas faire la même chose avec mes enfants, helas…
    (et pour la petit histoire, j’ai arraché monex de chez sa moman, il avait 28 ans ^^^)

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  11. C‘est marrant, moi je redoute l‘inverse : qu‘ils quittent le nid! C‘est peut etre qu ils sont encore petits, mais j angoisse a l idee de les voir partir! Joli ce OPI!

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  12. J’aime bien ta référence à Ariel (mon Disney favori) ^^

    J’ai dû retourner chez mes parents à la fin de mes études, à 26 ans après avoir vécu 7 ans seule/en coloc, l’horreur, normalement ça arrivera plus, enfin j’espère ^^

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    • han le drame ! une connaissance en galre financière est retourné chez ses parents avec mari et enfants à + de 30 ans. je crois que c’est vraiment un truc qui me dépasse, mais bon, si galère il y a, les parents sont là. Ici je preferai une caravane dans le jardin plutot que de squatter chez eux 🙂

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