Comment bien se pourrir les vacances ?

Le 4 juillet à 13h30, mon fils de 15 mois jette son doudou sur le sol.

En bonne feignasse je me penche depuis ma chaise pour le ramasser, la chaise glisse, je me pète la gueule et la chaise finit sa course sur le bout de mon annulaire gauche.

J’ai mal, très très très très mal. Je serre les dents, supplie le Dragon de m’accompagner aux urgences avant de me découper le doigt moi même au couteau à pain.

Les infirmières me font ôter le vernis sur le doigt concerné, non s’en m’avoir complimenter sur ma manucure de folaille, dessous c’est noir. Le sang est coincé sous l’ongle. On me rassure la douleur c’est juste la pression du sang qui ne peut pas sortir. Le medecin décide de percer.

Alors là déjà je n’étais plus vraiment moi même, j’ai tenté de négocier.

Non non, personne ne percera mon ongle, je peux rester comme ça non ? y a pas de truc de vie ou de mort ?

Sauf que le docteur lui, il n’a pas voulu négocier, pis bon, j’avais réellement très très mal, pis la solution bis était de retirer l’ongle, et ça, j’ai pas voulu non plus, alors je pleure comme une gosse qui a perdu sa poupée, et il chauffe son trombone (ouais un trombone les gens, un trombone !!! pas de perceuse ni d’aiguille, un trombone, un trombone là comme ça, qui attachait des dossiers, un simple petit trombone qu’avait rien demandé !!!!) jusqu’à le voir rouge et SHROUF.

SHROUF :ça fait mal. Je ne vais pas te mentir, ça fait vraiment super mal. Et on m’avait dit que tout de suite je serai soulagée. Sauf que pas du tout. J’ai toujours très très mal. Le sang s’évacue par le petit trou dans mon ongle (la honte, je fais comment moi avec un ongle trouvé pour mes manucures ? – en fait je n’aurai pas le droit de laisser mon ongle à l’air libre tant qu’on verra le trou, donc bon, on va attendre que l’ongle pousse et que le trou grimpe et disparaisse … remarque ça fera des économies de vernis, 9 doigts au lieu de 10 !) mais j’ai très mal. 8 sur l’échelle de la douleur (10 étant ma référence : douleur accouchement sans péri. Là le docteur m’envoie à la radio.

Deux fractures sur moins de 3 cm. Fortiche la fée ! Une horizontale à la base de l’ongle. Une verticale sous l’ongle. Attèle de Stark (ouais c’est trop fun comme nom) pendant 45 jours. Plus le pansement imbibé de sang sur mon ongle à changer chaque jour. Génial pour débuter les vacances.

19 réponses à “Comment bien se pourrir les vacances ?

  1. Pingback: Tadammmmmmmmmmmm | Mademoiselle Rêve

  2. En CM2, je faisais du cheval. Un dimanche je suis partie en promenade sur une jument semi trait nommée « Puce »; la bala se passe, trot, galop etc; on rentre aux box, je rentre la jument qui me marche sur le pied. J’étais en basket. J’ai super mal, le dit au moniteur qui me dit de marcher et que ca passera;
    Je panse la jument et le moniteur vient voir ou j’en suis. Je lui dis que j’ai quasi fini mais que quand je marche, j’ai l’impression de marcher dans de l’eau. Là, on baisse tout les deux les yeux vers le dit pieds. Des taches de sang sur la toile extérieur de la basket.
    Le moniteur n’attend pas, me porte, me fait asseoir et hote ma chaussure: l’orteil éclater. L’ongle noir, ca pisse le sang.
    Il le bande, et je rentre enfin avec ma soeur, à la maison.
    Je le montre et le dit a mes parents: mon père décrète que « on va pas faire chier les urgences un dimanche soir pour un orteil ».
    Adjugé.
    Le lundi, ma mère m’amène à l’hosto: percage au trombone aussi.
    Le lendemain (le mardi) , ma mère m’y ramène (il le fallait, c’etait prévu hein) : il faut opérer: la lunule est sortie.
    La nana me plante sa seringue entre les orteils pour endormir mon gros orteil et …Ha bah, non, je sens encore. Elle RE pique.
    M’opère.
    Un mois de béquille.
    Mais aujourd’hui, on voit plus rien du tout! 😉 (je sais même plus quel pied c’était!)
    N’empêche, je compatie!

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  3. Miam. Bon courage 😦

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  4. Aie…c’est con…désolée, que ça à dire! 😉

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  5. Rien qu’en lisant, j’avais mal pour toi.
    Bon courage ma belle, 45 jours sans vernis… pas facile à gérer 😉

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  6. ah ouais, pas glop…

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  7. Imagine ça sur le gros orteil, sauf que moi le medecin à Tahiti ne m’a pas percé l’ongle pour faire sortir le sang mais il a arraché 😦 . Je te dis pas la douleur et j’ai aussi pleuré ^^.
    Du coup je me retrouve avec un doigt de pied sans ongle et un rendez vous chez le podologue parce que j’ai mal. Forcémenent quand il se cogne et au vu qu’il a pas d’ongle, la douleur est nettement plus forte ^^
    Bon courage 🙂

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  8. Oh pas de chance !
    Soigne toi bien…
    😦

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  9. Oh purée! Tu t’es pas loupée!!! Ma pauvre! 😦

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  10. Ah punaise! Bon courage. J’aurais négocié aussi pour le perçage de mon ongles.Et sincèrement, je pense que je ne l’aurais pas laisser faire, j’aurais trop eu peur. Ca doit être horrible. J’en ai des frissons. Je suis déjà chochotte pour une prise de sang alors là j’imagine mm pas.
    Des bisous

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    • bah la douleur etait intolérable et s’il evacuait pas le sang (soit en perçant soit en retirant l’ongle) j’aurai souffert 4 jours le temps que l’ongle se decolle par lui même donc bon …
      Mais OUI OUI OUI ça fait super mal hein !

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